A tout le clan du tonnerre.

Je sauta sur le promontoire et je feula :" Que tous ceux qui sotn en âge de chasser s'approche du promontoire pour une assemblée du clan !" J'attendis du haut du grand rocher que tout les chats se rassemblent autour de moi.

Je fus étonnée de la colère de Etoile Electrique. Je m'approcha, tout le clan était interloqué.

Je garda mon calme. Je dit :" Une patrouille à remarquer l'odeur du clan de la rivière sur notre parcelle de territoire. Je tiens à ce que les patrouilles soit vigilante et prête à tout moment." Je respira un bon coup et je dit :" Echo des Âmes !"

Des miaulements indignés prirent place dans l'assemblée.
Je m'approcha de ma mère interrogative.
-oui? Demandais-je

Je fis un signe de queue pour infliger le silence. Je respira un bon coup et j'annonça :" Est ce que tu pourrais apprendre les bases de la guérisseuse à tout les apprentis et guerrier ?" Je savais que c'était une bonne responsabilité qu'elle avait le droit de refuser. Je regarda ma fille.

J'écarquilla les yeux choquée, comment pourrais-je apprendre tout ça à CHAQUES APPRENTIS ET CHAQUES GUERRIERS?! Je n'osa répondre, je ne pouvais pas le faire! c'était impossible à réaliser!

Je répéta :" Pourrais tu t'en occupé ?" Je repris pour la rassurer, :" Enseigne le juste au guerrier qui s'occuperont de l'enseigner à leur apprentis. Je pourrais t'aider si tu le souhaite. Je te laisse y réfléchir ! L'assemblé est terminé retourner à vos taches." Je sauta du promontoire et j'alla à la rencontre d'Echo des Âmes.

Je baissa la tête et serra mes griffes dans le sol dur et gelé.
Je n'avais même pas mon mot à dire! Et s'ils connaissaient les plantes, je servirais à quoi moi!? à rien! plus à rien! et je redeviendrais apprentis! ou guérisseuse qui n'a plus rien à faire puisque tout les guerriers savent se soigner!
Je ne voulais pas être guerrière! Je cracha de rage et me retira dans ma tanière.

Je leva les yeux au ciel et je la suivi. Je cracha :" Tu es dans le droit de refuser Echo des Âmes ! Et de plus, ce n'est que les bases !" Je feula et je me retira or de moi même. Je couru dans la forêt sans m'arrêté. Je tomba dans un collet. Je hurla de douleur quand il se referma autour de mon cou.

Crachant de rage je couru après ma mère.
-ET MOI APRES CA!!! JE SERVIRAISA QUOI!!!!!?????? Venais-je de hurler à plein poumons avant de voir Etoile Electrique piégée dans le collet, je me figea horrifiée un quart de seconde et alla aider ma mère, plantant mes crocs dans le collet pour écarter les deux côtés, celui-ci me lacerait la gueule et griffait parfois ma gorge sensible, lorsque je sortis enfin ma mère de la, je m'affala contre elle, incapable de faire le moindre effort, du sang gicla de la gorge de Etoile Electrique, je me leva avec peine et couru aussi vite que possible chercher des toiles d'araignées, du soucis, du prèle, des baies de genièvre, certainement de la consoude sera efficace aussi étant donné le collet, son cou doit être fracturé et son œsophage compressé. Laissant derrière moi une trainée rouge vif, ma fourrure brulée par la neige et le sang.

J'essayais de respirer calmement mais impossible. Le sang recouvrait la neige. Ma fille arriva pile quand mes yeux se voilèrent. Je m'était évanoui. Je me retrouva entouré de chat étoilée. Petite Feuille murmura :" Tu as perdu une vie !" Je me réveilla après, le souffle court et la fatigue glaçait mon corps. Je murmura :" J'ai perdu une vie.."

Le souffle court, j'appliqua les herbes sur sa blessure, avant de m'effondrer dans la neige tachée de sang, à bout de force.

J'arriva tout près de ma sœur et de ma mère. Je fut horrifiée de tout ce sang qui coulait.
-Echo des Âmes, je peux aider ? dis-je, affolée

Je me leva avec peine et m'en alla vers le camps, sans même adresser un regard à ma sœur.
-ramene notre chef au camps. murmurais-je en boitant vers le camps, sans trop savoir pourquoi.

Je regarda mon mentor, qui s'en allait déjà vers le camp, j'irais lui parler plus tard. Puis je tourna lentement la tête vers ma mère.
-V..viens, je vais t'aider, t..tu saurais te relever ? lui dis en lui effleurant le museau.

"Je pense que oui." Dis je d'une voix faible. Je me releva avec peine et je marcha vers le camp. Je m' éffondra aussitôt arrivée.

Je la releva et l'emmena jusqu'à sa tanière.
-Je vais demander des graines de pavot à Écho des Âmes, je reviens vite.
Je fila vers l'antre de mon mentor
-Écho des Âmes ?

-oui? Dis-je d'une voix enrouée au fond de mon nid de mousse.

-je viens chercher des graines de pavot pour notre chef, dis-je en m'approchant

Je me leva avec peine et chercha les dites graines dans la réserve.
-tiens. dis-je en m'affalant de nouveau, je ferma de suite les yeux et sombra.

Je pris les graines et m'en alla, il était tard, et tout le monde dormait, le sommeil me ravageait mais je tenais bon.
Je m’avança sans bruit pour atteindre la tanière et je donna les graines à ma mère.
-Tiens, prends ça, dis-je d'un ton doux. Je la regarda et lui demanda "tu veux que je fasses quelque chose pour toi ?"

Je feula de rage en me réveillant, j'avais mal, je savais pourquoi, mais devais tenir ma langue, l'important était que ma mère se remette vite.

"Oui, tu peux faire quelque chose pour moi, va dormir."" Je me lova dans mon nids et je sombra dans un sommeil profond. Cinq coucher de soleil était passé depuis le collet. Je n'était toujours pas sorti allée manger. Je restais dans mon nids. Quand Echo des Âmes entra. Je releva la tête et demanda :" C'est pour ?"

Je me pressa contre elle légèrement tremblante.
-je suis désolée. Murmurais-je d'une voix étouffée. Ma voix chevrotait grandement et ressemblais plus à un cris étouffé qu'a des excuses, j'était toujours choquée par les crocs du collet s'enfonçant avec témérité dans le cou de ma mère, griffant ma gorge jusqu'à en saigner, tout se sang sur ma fourrure blanche tigrée de noir, tellement que je n'avais fais que dormir depuis notre retour au camps, faisant d'affreux cauchemars, la vision des collets ensanglantés, ainsi que la neige imbibée peux à peux de sang, mon cou lâchant de grosses gouttes de sang, et cette rivière rouge vif s'évaporant du cou de ma mère, j'enfuis ma truffe dans son pelage impuissante.
Et si elle n'avait pas survécu? Me demandais-je, Si son sang avait tapisser tellement la neige que son œsophage était trop compressé, l'empêchant de respirer?! Je frémis rien que de penser à son cadavre sans vie, une aura au dessus d'elle, me lançant un regard des plus terrifiants, emplis de reproches. A ce moment là, je me rendis compte d'à quelle point je l'aimais, je leva la tête et planta mon regard glacé dans le sien, ensommeillé, je me mis à pleurer à chaudes larmes sans pouvoir m'arrêter, ni bouger, son cadavre, piqué par une rigidité cadavérique terrifiante.

Je miaula :" Tu n'a pas à te faire pardonner !" J'avais fait mon choix. Je ne voulais plus quitter cette tanière. Je voulais me laisser mourir. J'ordonna :" Maintenant, laisse moi rejoindre nos ancêtres en paix !"