Notre guérisseuse remplacée.

Une fois que l'on eu fini de veiller Fleur de Brousailles. Je monta sur la corniche et je fit l'appelle général du clan :
*Que tous ceux qui sont en âge de chasser s'approche de la corniche pour une assemblé du clan.*
J'attendis que tous les chats se réunissent et surtout Nuage des Ames. Je prononca ::
*Nous pleurons tous la mort de notre chère guérisseuse. Mais heureusement pour nous, elle avait son apprentie Nuage des Âmes. Approche toi Nuage des âmes.*
e fit un signe de queue pour l'insiter a la faire s'approcher. Je prononca :
J'en appelle a notre ancêtre pour qu'il se penchent sur cette apprenti. Elle a travailler dur pour apprendre les noms des plantes et pour apprendre le sens de la voie de guérisseuse. Je sais que normalement, ceci doit se faire par son mentor mais bon.. Nuage des Âmes, tu sera désormais Echo des Âmes. Nos ancêtres ainsi que Fleur de Brousailles rendent hommage a ta determination et a t volonté interminable. Nous t'acceuillons désormais dans nos rang en tant que  Guérisseuse a par entière.

Je leva le museau avec tristesse. J'effleura celui de mon chef. Son haleine chaude brula légèrement ma truffe agressée par le froid. Je frémis en sentant nos ancêtres, comme s'ils me transperçaient le corps de par en par. J'eu mal, mais je ne fléchis pas. Notre chef devait avoir vécu tellement plus lorsqu'elle a reçu ces 9 vies... Je leva mon regard glacé sur le sien. Remua les moustaches et murmura comme pour moi même.
-Adieu Fleure de Broussaille... Le clan des étoiles illumine ton chemin.

Je suivi son regard éperdu. Je lui donna un coup de langue et je dit :" Nous la regrettons tous. Va te reposer ! Tu dois t'attendre a tout désormais." Dis je d'une voix dur qui ne cachais pas ma tristesse. Je demanda :" Tu veux dormir dans ma tanière ce soir ?" Je me colla contre elle, grelottante.

La froideur de son pelage de glaça le sang.
-Non merci. Dis-je simplement, j'adressa un ultime regard à Etoile Electrique, son regard persan brillait de tristesse et de fatigue, je me pressa brièvement contre elle en murmurant "tu devrais aller dormir toi aussi" puis je descendis du promontoire puis me déplaça clopin-clopant vers ma tanière. Je vérifia la réserve de plantes. Ils n'y avait pratiquement rien, même pas de tanaisie...
Je regarda dans le fond, espérant trouver quelque chose. Rien que des feuilles très sèches et des gravillons. Je couru à l'extérieur paniquée, je ne vis que des chatons tousser, et des guerriers blottis les uns contre les autres. Je ne pouvais leur demander s'ils pouvaient aller me chercher de la tanaisie, de la mille-feuille... ou même quel que remède que ce sois par un froid pareil, je baissa la tête et retourna dans ma tanière épuisée, me m'affala dans mon nid de mousse espérant de tout cœur trouver le sommeil. Je n'en fis rien, ce manque de remèdes et la mort de Fleure de Broussaille me hantaient l'esprit. Je me roula en boule frissonnante et pensa "la mauvaise saison s'annonce mal...".

J'avais tout entendu. J'entra dans la tanière et je demanda :" De quoi a tu besoins Echo des Âmes ?" Je regarda sa réserve, elle n'avait rien. Je continua :" Je m'inquiète pour Coeur de Renard ! Il tousse beaucoup ces derniers temps..." Coeur de Renard était le père de Echo des Âmes mais aussi mon compagnon et le lieutenant du clan. Je frissonna a l'idée de le perdre. Je demanda :" As tu eu le temps de finir ton apprentissage au moins ?" Je frissonna de nouveau a l'idée d'avoir une guérisseuse inexpérimentée devant mes yeux. Je soupira. Je m'ébroua et je plongea mon regard dans le sien.

Je souffla devinant son malaise :" Attend !!!" Je la rattrapa. Je dit :" Je t'aime ma fille. Sache que le fait que je sois chef et ton père lieutenant n'empêche pas que tu reste notre fille." Mon souffle était chaud. Mon pelage lissé par le vent qui ébourrifait le haut de mes oreilles. Je la lécha et je murmura :" Je suis fière de toi Echo des Âmes !" Je me retourna et je la conduisis jusqu'à ma tanière ou était coucher mon compagnon.

Je me retins de fondre en larme, je me contenta d'avancer tête baissée. Le malaise et la panique montants. L panache blanc que formais mon souffle étais de moins en moins opaque, faisait il moins froid? Ou étais-ce moi qui me refroidissait, NON je ne devais pas tomber malade, pas maintenant! même si je l'étais, je devais le passer sous silence, ou ça serais une catastrophe.

Je sentait qu'elle allait attraper le mal. Je lui dit :" Tu va te coucher de suite !!!!" Je repris :" Je ne veux pas de mais ! C'est un ordre !!!!"

Je réprima un grognement indigné, je préféra me coller contre elle et enfouir ma truffe dans son pelage chaud, me réchauffant, comme je le redoutais mon corps tout entier était glacé, je resta un long moment comme ca, je crus sentir sa langue râpeuse entre mes oreilles, je lécha son poitrail timidement et alla à ma tanière, me recroquevillant sur moi même, entortillée dans la mousse espérant avoir plus chaud, mais rien n'y fis, j'avais toujours aussi froid, je me remémora l'étreinte des pelages avec ma mère... Mon cœur se serra, je savais qu'elle était ma mère, mais quelque chose me bloquait.

Je ferma les yeux et le vent souffla contre mon pelage. Je soupira. Je me rendit de nouveau dans la tanière de ma fille. Je lui dit d'un ton doux mais sec :" Suis moi ! J'ai a te parlé." J'attendu qu'elle se lève et je l'entraîna dans le tunnel d'ajonc. Je sorti du tunnel avec rapidité et je m'arrêta. Une branche se cassa sous le poids de la neige et s'abatti surmoi. Je roula au sol, mon pelage couvert de neige. Puis je m'assied sur un coin couvert, sans neige. J'invita ma fille a s'asseoir a côté de moi et je dit :" Je voix bien que quelque chose te tracasse ! Que ce passe t'il ? Je ne te reconnais lus ! D'habitude ! Tu bouge de partout et tu optimise toujours mais..;" Ma voix se cassa et je repris :" Depuis sa mort, je ne te reconnait plus !" Je me colla contre elle, mon pelage était brûlant. La neige m'avait réchauffer bizarrement.

-Je te dis que je vais rien! Dis-je en sentant mon pelage se hérisser sur mon échine.
Mais je sentais son regard persan sur moi, j'avais peur de la regarder en face, je savais qu'elle n'abandonnerais pas l'idée à se que je lui dise tout, mais je ne pouvais pas, je devais garder ça pour moi et devenir une vrai guérisseuse. Pour mon clan. Pour ma famille. Pour moi....
Son regard me mise soudain mal à l'aise, je me dressa sur mes quatre pattes, la fourrure hérissée les larmes sur point de jaillir de mes yeux bleu glacial. Une rafale de vent glaça ma peau un peux plus. Mais je ne broncha pas, continua de soutenir le regard embrasé de ma mère. Le soleil faisant briller ma fourrure blanche tigrée de noir comme la neige fraiche, mon pelage était gonflé, mais pas par la rage, mais par la peur, les questions et l'hésitation, j'avais changer, j'en était consciente et je savais pertinemment pourquoi.

Je la fusilla du regard et je dis d'un ton doux et calmer :" Tu es ma fille Echo des Âmes !!!" Je plongea encore plus mon regard dans le sien. Je repris en durcissant ma voix :" Tu te dois de ne pas me mentir !"
Je gardais mon calme même si la colère en moi commençais à monter en moi dangereusement. J'agitais la queue viollement malgré moi. Je secoua la tête et je força mon pelage a retomber en place. J'y arriva avec beaucoup de peine et je redit :" Ne me ment pas ! Tu peux tous me dire je ne te ferais jamais rien de mal !"

Je me retins de cracher "mais je ne VEUS PAS le dire!" pestais-je en moi même.
-écoute je ne veux pas te mettre en colère... mais je ne veux pas te le dire.. c'est tout! j'en suis incapable! Dis-je les yeux implorant, ayant oublier ma colère, la solitude pris place dans mon cœur.
-je t'en pris... ne me force pas à en parler... Je venais de baisser la tête, sur le point d'éclater en sanglots. C'est trop dur... Ma voix n'était plus qu'un souffle et mes yeux bleu glacés se rivèrent sur les siens, ma fourrure retomba sur mon corps frêle je sentis mon estomac légèrement gargouiller, et une brise me fouetter les flancs, mais je ne broncha pas, observant la chatte que j'aimais temps, Etoile Electrique... Ma cher mère... Elle qui m'avait toujours aimée et que je n'ai jamais pu le lui rendre son affection comme je le désirais, bloquée par un sentiment de panique dés qu'elle se rapprochait de moi depuis que j'étais sortie de la pouponnière.

Je cracha :" Très bien !!! Reste dans tes secrets !!!!" Je me retourna brusquement et je parti sans lui adresser un regard. Je couru, les sens en alertes. Je m'arrêta vers la frontière du clan du vent et je leva la truffe. Impossible de se concentrer. Les larmes montèrent en moi. J'alla me cacher derrière les buissons et je fourra mon museau sous ma queue. Ma queue commençais à être humide. La neige me refroidissait le ventre. Mon échine était plaquée par la neige fondu sur mon corps.

Ne pouvant plus me retenir, je m'enfuis en courant dans la forêt, aussi loin que possible.
Je me suis cachée dans le creux d'un arbre, juste devant un grand buisson, c'était inondé de neige, elle était froide et dur, tellement qu'en cédant sous mon poids, j'atterris à l'intérieur du tronc lourdement, la neige avait amortis un peux ma chute, mais elle me brulais le ventre, ma tendre fourrure très fine mais encore sèche, n'avait pas protéger la peau fragile de mon ventre je me suis roulée en boule, mon pelage se hérissa, je sentais les larmes inonder mes joues et les sanglots bloquer ma gorge, une quinte de toux me vint, je plaqua fermement mes pattes sur mon museau, tendis que les larmes coulaient irrémédiablement le long de mes moustaches, me retenir de tousser me broya les poumons tel un incendies à l'intérieur de mon corps. Finalement, je me laissa pleurer et laissa ma fourrure devenir un vrai buisson noir et blanc.
-CERVELLEDE SOURIS!!!!!!!!!!! JE SUIS UNE CROTTE DE SOURIS AVEC UN COEUR DE BLAIREAU ENRAGE!!!!!!!! POUR LAMOUR DU CLN DES ETOILES POURQUOI!!!!!!!!!!!! Gémis-je tendis que je ne sentais plus mes membre.
Bientôt, exténuée et à bout de force, je m'écroula dans le tronc, mon ventre gémis à plusieurs reprises mais je le laissa hurler "je ne mérite pas d'être guérisseuse, je ne mérite pas de vivre!" hurlais-je intérieurement désirant le hurler à m'en faire éclater les poumons.

Je courais dans la direction du crie effrayer de ma fille. Je sauta un tronc puis deux. Puis son odeur envahi mon odorat. Je sauta sur une branche d'arbre puis je grimpa de branche en branche. Une fois a hauteur de la branche de l'arbre voisin, je sauta sur celle ci. Je vis ma fille en contre bas dans un creux d'arbre, elle saignait au niveau des pattes. Je leva les yeux au ciel. Puis je sauta de la branche ou j'était et j'atterri au sol lourdement. La neige n'aidait vraiment pas. Je murmura avec tendresse :" Mais dans quel pétrin t'es tu fourrer ?" Je sauta dans le creux de l'arbre. J'était beaucoup plus grande que ma fille, ça aidait. Je la pris par la peau du cou et je la hissa à l'exterieur du creux. Je la posa doucement contre un arbre, à couvert de la neige qui tombait et je me coucha sur la neige a côté d'elle. Je lui donna des coups de langue a contre sens du poil pour la réchauffer. Je demanda :" Tu va bien ?"

Je resta silencieuse, blottie contre ma mère, une gêne insupportable m'étreignais le cœur à chaque fois que je sentais sa langue rappeuse sur mon corps, voir son corps puissant et beaucoup plus grand que moi me rappela à quel point j'étais faible, et jeune, je n'était même pas censée être guérisseuse à part entière... Un silence de mort s'abattit entre nous, j'avais l'impression qu'un gouffre nous séparaient.
Pourtant lorsque j'était un chaton, sa présence me rassurais...
Maintenant... depuis... ça.... Sa présence devenait une source de pression...
Je voulais qu'elle soit fière de moi, je voulais protéger mon clan... Ma vie passait après tout le reste, la famille n'était qu'un mot pour moi... Du moins c'est se que l'ont m'avait appris. "Ne pense pas à toi! être guérisseuse est la seule chose importante à faire, le clan a besoin de toi, ta santé et ta vie passent après" Cette fichue voix résonna encore dans ma tête, je l'entendais tellement que j'avais fini par y croire... Mais je ne voulais pas l'avouer à Etoile Electrique, ni à personne d'autre.

Je continua de la lécher sentant son malaise. Mon malaise commençais a grandir en moi aussi. Je me releva, m'ébroua projetant des gouttes un peu partout. Je demanda :" Tu va me le dire un jour ou pas ?"

Mon pelage de hérissa, j'avais peur de tout lui avouer, mais je devais le faire.
-U-Une voix... Me répète une phrase depuis que je suis chaton... Je baissa la tête un peux honteuse, très mal à l'aise, son regard planter sur mon corps frêle, mon cœur commençais à battre très vite, trop vite.

"Continue !"Miaulais je. Elle se devait de tout me dire ! J'était sa mère et elle savais très bien qu'elle pouvait me faire confiance. Je commença a perdre patience...

-"Ne pense pas à toi! être guérisseuse est la seule chose importante à faire, le clan a besoin de toi, ta santé et ta vie passent après" Citais-je en sentant le regard de ma mère sur moi, j'étais de plus en plus mal à l'aise, cette voix... cette fichu voix qui me répétais sans cesse que je n'était qu'un cervelle de souris, de manger au lieu de donner aux autres, que j'étais la guérisseuse du clan, la faim et la maladie n'avaient aucune importance du moment que je les soignaient. "Voyons Petite Âme, ne bois pas autant de lait, tu seras plus tard guérisseuse, tu dois t'habituer tôt à manger très peux et à avoir faim, à être maigre et malade, mais tu ne dois rien dire, c'est un secret, chaque guérisseurs fais ceci sans rien dire, ils souffrent en silence, tu devras, non tu dois commencer maintenant, tu dois le faire pour que ton clan survive." C'est la première fois que je l'ai entendue, et comme une cervelle de souris, je l'avais écoutée. Je leva des yeux larmoyants vers ma mère, redoutant sa réaction.

Je resta bouche bée. Je lui donna un coup de langue entre les oreilles et je miaula perdu :" Et bah dit donc ! Mais voyons ma fille, la voix de la guérisseuse ne dit jamais cela ! Fleur de Brousaille ne te la jamais appris ? La tu déjà vu manquer un seul repas ? A l'inverse, vous passez juste après les anciens vous les guérisseuse !" Je ronronna et je la câlina :" Et ta famille sera toujours là pour toi quoi qu'il arrive." Miaula d'une voix douce.

Je poussa un cris sur aigue et le plaqua au sol, les pattes sur mes oreilles.
-ARRETE! Les larmes perlaient le long de mes moustaches.
"ne l'écoute pas! elle ment! et si en plus tu dois apprendre au camps à soigner, toi tu seras la dernière, tu seras inutile, tu pourras mourir, tout le monde s'en fichera, ça ne sera qu'une bouche en moins à nourrir!" Cette voix raisonna et transperça mon crâne de pars en pars.
-arrête!!!! tu mens!!!! je-je te déteste!!! Laisse moi!!!! M'époumonais-je le souffle cours, mes hurlements étouffés par des sanglots à répétition et ma respiration sifflante et saccadés.

Je me coucha contre ma fille. En pleure tout comme elle. Je murmura :"Tout va bien ! Ne te laisse pas avoir !" D'une voix réconfortante brisée par le chagrin. Je détestais voir mes enfants comme ça.